Dominique Larrouturou n’hésite pas à passer du transparent (Triptyque) au noir le plus intense qu’il va mettre sur des sacs en papier kraft (Poches Croix)  ou en plastique - à l’intérieur -  où, enfant, il devait transporter ses poissons rouges (Sans titre 2006).
Il nous présente une des  plus grandes aventures maritime de tous les temps en miniature et en papier de Gavotte (L’invincible Armada). Et, pour rester gourmand, n’hésite pas à utiliser les papiers d’emballage de célèbres rochers - bouchées en chocolat - (Vous nous avez gâtés Monsieur l’ambassadeur…).
Il travaille le feutre de sèche-linge, s’émerveille des effets de la rouille sur des pièces métalliques et de copeaux  de crayons de couleur. Avec ses photos, il nous égare en jouant sur la symétrie ou encore sature la vision par l’accumulation et la diversité des objets et sujets représentés dans ses photomontages.
Dominique Larrouturou n’a pas manqué de goûter à la sculpture, au fusain (regardez l’énergie qu’il y a mis et qui s’en dégage !) et à l’estampe.
Ses linogravures (Feuilles, Signes, zéro plus zéro égale…), d’un format assez inhabituel,  devraient aussi vous enthousiasmer…

Daniel Leizorovici